Ancien nom : La Chapelle en Vaudragon.

Superficie : 658 ha

Altitude : 780 m

Membre de la Communauté de Communes “les Hauts du Lyonnais”.

Population : 396 habitants en 1999,  500 en 2009 (363 en 1882.), 515 en 2010, 530 en 2011.

Les chapelaires.

Activité : agriculture.

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L’origine de la Paroisse semble assez ancienne. Un document des Archives du Diocèse de Lyon atteste que La Chapelle en Vaudragon fut confirmée au chapitre de Saint Just en 1170 par le Pape Alexandre III.

Le nom de “Vaudragon” viendrait du latin “Vallis Draconis” (la vallée du dragon) Les registres paroissiaux conservés en mairie remontent jusqu’en 1606. En 1793, sous la Révolution, le village est connu sous la seule appellation de Vaudragon. La commune s’appelait encore La Chapelle en Vaudragon en 1841. Cela provient sans doute du fait que les seigneurs de Vaudragon (nom de lieu sur la commune de Larajasse) avaient d’importantes possessions sur ce territoire. Ils en furent en tous cas les seigneurs les plus importants jusqu’à la Révolution, y détenant la plus grande partie des pouvoirs de haute, moyenne et basse justice.

Quant au nom de La Chapelle, on peut imaginer que la famille noble de même nom, possesseur de ce territoire au début du XIVème siècle lui aurait laissé son nom. Peut-être y aurait-il d’autres raisons comme par exemple l’existence d’un petit oratoire au sommet du piton où sont regroupées les maisons du bourg. Un acte de 1292 mentionne l’existence de deux chapelles. Ces petites chapelles étaient très nombreuses dans les monts du Lyonnais. Elles étaient souvent le centre de pèlerinages attirant en foule les habitants de la région désireux d’obtenir la protection de leur famille, de leur récolte ou de leur bétail.

Les lignes qui suivent font allusion à une querelle intercommunale datant de 1804 et elles sont extraites d’une chronique de cette année-là : “Pour étendre son territoire, La Chapelle en Vaudragon réclame des hameaux de Saint Martin. Monsieur Thomas, depuis qu’il est nommé desservant de cette paroisse fatigue, et les bureaux de la Préfecture, et ceux du Conseil de Monsieur le Cardinal pour la conserver, parce que sa population n’étant que de 180 communiants (environ 240 personnes), il a tout à craindre d’être au rang des paroisses à supprimer... Le village de cette commune est composé de 3 ou 4 maisons sans commerce aucun... En hiver la route pour y arriver est vraiment impraticable en raison des neiges qui y tombent en quantité extraordinaire et du climat qui est des plus froids... L’église de La Chapelle est si petite qu’il faudrait en construire une autre.”

La paroisse ne fut pas supprimée et le successeur de M. Thomas, l’abbé Beauvoir, curé de La Chapelle de 1832 à 1883 entreprit la construction de l’église actuelle. Le maire et l’adjoint en fonction en 1847 s’appelaient tous deux Villard nom très répandu à La Chapelle. L’un habitait à Accarel et l’autre à la Carrelière. De la construction de cet édifice, on ne sait pas grand chose. Et c’est bien dommage ! En 1914 le clocher qui se trouvait sur le côté du chœur fut démoli et, à cause de la Grande Guerre, il fallut attendre 1926 pour que soit reconstruit et inauguré le clocher actuel. Le curé était l’abbé Ressicaud et le maire, M Guyot, qui habitait Bel air. Dans les années 60, l’abbé Brébant, dernier prêtre résident, fit repeindre l’intérieur de l’église et eut l’initiative de la construction de la salle des fêtes. La dernière restauration date de 1990-1991 (peinture, réfection du sol et des vitraux de la nef).